2022, les liens entre pollens et réchauffement climatique.
La saison pollinique a débuté sous une grande douceur, favorisant la floraison précoce des noisetiers dès la fin décembre 2021, suivi par celle des aulnes début janvier. Les conditions ensoleillées qui ont accompagné cette grande douceur tout au long du mois de février, ont favorisé l’émission et la dispersion de fortes concentrations des pollens d’aulnes et de noisetiers.
Après quelques semaines de répit vers la mi-mars, la météo chaude et ensoleillée de la dernière semaine de mars a occasionné la pollinisation simultanément de nombreux arbres dont notamment les bouleaux. Selon le RNSA, le pic de symptômes allergiques a été plus intense que les années précédentes.
Dès la mi-mai, les pollens des graminées ont fait leur arrivée, avec notamment un pic de symptômes qui se révèle « le plus large et le plus précoce de ces dernières années » (source RNSA). Les conditions météorologiques chaudes et sèches ont favorisé l’émission des pollens de graminées et, par conséquent, l’apparition des symptômes qui ont été au maximum pendant trois semaines jusqu’à la fin du mois de juin. Les concentrations exceptionnellement élevées sur le Grand Est comme au niveau national ont fortement gêné les allergiques.
Concernant l’ambroisie, 2022 révèle une hausse des concentrations plus importantes sur certains sites, comme par exemple les sites alsaciens qui se démarquent avec des teneurs qui semblent doubler depuis deux à trois ans. Un signal qui, bien qu’il semble faible, met en lumière un possible effet du réchauffement climatique.
Retrouvez, ci-dessous, le rapport régional et national pollen 2022
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